Lorsque la location d’un immeuble donne lieu à un déficit foncier, c’est-à-dire lorsque les charges excèdent les loyers encaissés, ce déficit ne peut en principe être imputé que sur les revenus fonciers du propriétaire des 10 années suivantes. Toutefois, les déficits fonciers résultant de dépenses déductibles autres que les intérêts d’emprunt (travaux, taxe foncière…) s’imputent sur son revenu global, dans la limite annuelle de 10 700 €.

Location de plusieurs immeubles

Lorsque le déficit provient de plusieurs immeubles et que l’un d’entre eux cesse d’être loué ou est cédé dans ce délai de 3 ans, le déficit imputable sur le revenu global doit être recalculé en faisant abstraction des déficits de cet immeuble. Lesdits déficits étant alors uniquement imputés sur les revenus fonciers, jusqu’à l’année de cessation de la location.