Lors d’une séance de questions à l’Assemblée nationale, un député a demandé au gouvernement des précisions sur certaines modalités de fonctionnement du plan d’épargne retraite populaire (Perp). Ce député est parti du constat qu’au décès du souscripteur d’un Perp, les sommes épargnées sont, en principe, définitivement perdues pour ses héritiers et/ou son conjoint survivant. Un principe qui peut sembler sévère compte tenu de l’effort particulier que le souscripteur a consenti pour préparer sa retraite ! Le député a, en outre, souligné que l’épargne accumulée sur un Perp est restituée obligatoirement sous la forme d’une rente viagère calculée sur une estimation de l’espérance de vie du souscripteur. Des règles qui peuvent être considérées comme pénalisantes dans certaines situations.