Dans une affaire récente, un particulier avait cédé à une société civile immobilière des parcelles de peupleraies d’une superficie de plus de 17 hectares pour un prix de 250 000 €. À l’occasion de cette cession, le vendeur avait réalisé une plus-value d’un montant de 109 563 €. Plus-value qu’il n’avait pas déclarée auprès de l’administration fiscale. Après avoir reçu une mise en demeure de déposer une déclaration de plus-value, le fisc lui notifiait l’imposition de cette dernière. Le vendeur se refusait à payer cet impôt au motif que sur ce terrain était installé un mobil-home qu’il occupait à l’année. Il considérait donc pouvoir bénéficier de l’exonération prévue en faveur de la résidence principale et de ses dépendances immédiates et nécessaires. Un argument qui ne fit pas mouche auprès de l’administration.
Articles récents
- L’administration fiscale fait le bilan de la campagne de l’IFI 2024
- Exonération d’une plus-value de cession de parts de SCP lors du départ en retraite
- Un soutien de l’Urssaf pour les entreprises touchées par les inondations dans le Sud-Ouest
- Exploitants agricoles : plus que quelques jours pour déposer votre déclaration Pac
- C’est à vous de prouver que vos salariés ont bien pu prendre leurs congés